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Atelier: "Traction animale et stratégies d'acteurs : quelle recherche, quels services face au désengagement des Etats ?"
7 au 21 novembre 2003 à Bobo Dioulasso, Burkina Faso
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Un atelier “Traction animale et stratégies d'acteurs : quelle recherche, quels services face au désengagement des Etats?” a été tenu du 17 au 21 novembre 2003 à Bobo Dioulasso (Burkina Faso), avec l’appui de
CIRAD, CIRDES, l’IRAD
(Cameroun), l’ISRA (Sénégal) et l’Association Tin Tua (Burkina Faso). Pendant l'atelier
les participants ont decide de relancer des activités du Réseau Ouest Africain sur la Traction
Animale.
Résumé exécutif de l'atelier (pdf - 150 kb)
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Contexte
Ces 50 dernières années, la traction animale est devenue une composante essentielle des stratégies paysannes d’Afrique subsaharienne. Mais depuis 10 ans, le désengagement progressif des Etats du secteur agricole modifie profondément le contexte de développement de cette technique. Avant la libéralisation du secteur agricole, les services d’appui à la traction animale étaient principalement assures par le secteur public, à travers les sociétés de développement et d’encadrement agricole (fourniture d’équipements, crédit, suivi sanitaire...). Parallèlement, d’autres facteurs font évoluer les pratiques de traction animale et les strategies agricoles des producteurs : l’offre technique évolue (herbicides...) et conduit à une adaptation des itinéraires techniques ; des seuils de pression foncière suffisants sont de plus en plus souvent atteints nécessitant une transformation des systèmes de production ; la société civile se renforce (OP, ONG) et concourt à l’émergence d’une paysannerie plus autonome.
Avec la disparition des services d’appui publics, les paysans ont plus de difficultés pour financer un attelage, plus de difficultés pour trouver des pièces de rechange, plus de difficultés pour soigner et nourrir leurs animaux… Ceci a des consequences sur la qualité des travaux, les dates d’intervention, la mortalité et la morbidité des animaux, et donc par voie de conséquence sur les performances technicoéconomiques des exploitations.
Avec la libéralisation, les services d’appui à la traction animale doivent s’insérer dans une logique économique et être assurés par des opérateurs privés (forgerons, services financiers, vétérinaires…) et des OP. Ces recompositions institutionnelles perturbent le développement de la technique. C’est une période propice aux innovations durant laquelle la recherche doit répondre aux demandes des producteurs et des services en favorisant un tant soit peu la mise en place de nouvelles relations entre les acteurs
concernés.
Résumé exécutif de l'atelier
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Documents sur traction animale en Afrique
Ouest
Documents on animal traction in West Africa
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